
(Photographie de Luciano Leggio)
I. PROLOGUE
1960. Luciano Leggio, figure importante du crime organisé corléonais, se rend en villégiature à Las Vegas. Son clan connaît un essor particulier en ce début de décennie et
le Professor - comme il se fait appeler – profite de sa notoriété pour s’accorder quelques excès outre-atlantique. Lors de ses vacances, Leggio connaît une aventure avec une femme. Ils se marient aussitôt sur un coup de tête. Toutefois, la réalité revient au galop et Leggio repart seulement 5 jours après son mariage. Il laisse, sans le savoir, un enfant derrière lui et une femme détruite.

(Photographie de Randall Leggio datant de 1989)
II.
Randall Leggio, enfant caché d’un capo sicilien naît à Kansas City, le 11 janvier 1961. Sa mère ne cessera durant toute son enfance de lui faire payer les tords de son père, sans pour autant lui révéler qui il était. Malgré ce contexte singulier, Randy connaît une enfance assez monotone. Il traîne avec quelques amis, fréquente quelques jeunes femmes… Sa scolarité fût brève. Le jeune homme se complaît mieux dans le travail. En 1982, Randy est embauché dans une boîte de transports poids-lourds. Au sein de cette entreprise, il commence à faire quelques combines qui lui rapport un complément de salaire non-négligeable. Ce salaire lui permet de fuir sa mère avec qui la relation s’envenimait. Jeune électron libre, Leggio rencontre un certains succès professionnel et s’acclimate des quelques magouilles qui jalonnent son travail. Peu à peu il se fait remarquer pour son autorité, sa malice et sa fermeté. Sous l’égide de Phillip « Pippo » DeLuca, Randy intègre lentement le clan local, notamment en rejoignant les Teamsters. Bénéficiant de la progression de Pippo, Leggio devient associé. Les affaires prospèrent pour Randall au cours des décennies 1980 et 1990. De fait, Randy embrasse parfaitement la discrétion du mode de vie que requiert sa « profession ». Au tournant du millénaire, Randall est promit à une intronisation prochaine. C’était sans compter sur l’arrestation d’un ami de Randy : Charles « Ringo » Davana. Ce dernier collabore avec les forces de police. Alors Randy reçoit un contrat qui peut changer sa vie : assassiner Ringo au plus vite. Si Randall l’assassine, il passera made, s’il rate son coup, la hiérarchie sombre. Coup de théâtre, Pippo est lui aussi arrêté et témoigne. Leggio est sous la menace d’une arrestation imminente. Malgré toutes ses tentatives pour maintenir un semblant d’ordre dans les rangs, les arrestations n’arrêtent plus. Il est arrêté le 29 mai 2009. En raison de lourds problèmes de santé, Randall n’ira pas en prison et passe de nombreux mois à l’hôpital. La décennie 2010 est très trouble pour Leggio qui rencontre pléthore de complications médicales. Lors de la pandémie du covid, Randall arrive à New York. Les premiers mois sont difficiles. Isolé et faible, Randall arrive tout de même à arrêter de fumer. Sans travail et sans relations, Leggio monte dans l’ombre son entreprise de poids-lourds. Les mois passent et le projet aboutie par l’ouverture de l’entreprise « Bronx’s Trucks » spécialisée dans le transport.
III.
Randall Leggio se fait désormais connaître sous le nom de « Liggio ». Discret et réfléchie, le brave homme n’emploie la violence qu’avec mesure et justesse. En fin stratège ou en minable vermine, le patron de « Bronx’s Trucks » fait la part belle aux valeurs de loyauté et d’honneur à ses employés, quand bien même il bafoue ces mêmes valeurs à ses propres fins. Cette sournoiserie dissimulée profite à ses ambitions toujours vives.
S’il est une chose que Leggio affectionne particulièrement, il s’agit de la musique et précisément de son immense collection de vinyles. Fin amateur de classique, sa collection rassemble également du country (Hank Williams, Johnny Cash, CCR, Willie Nelson), des crooners (Dean Martin, Tony Benett, Jerry Vale…), du rock de tout courant (The Doors, Elvis, Led Zeppelin, Black Sabbath…)
En vieil italo-américain accompli, Randy conserve une élégance indéniable. Il encourage d'ailleurs les siens à agir de la sorte. Son appétit n'est jamais très grand mais il n'en demeure pas moins exigent. Le vieil homme a le pas vif et assuré bien que ses promenades soient souvent solitaire. Son regard aiguisé ne laisse rien au hasard.
Randall Leggio se fait désormais connaître sous le nom de « Liggio ». Discret et réfléchie, le brave homme n’emploie la violence qu’avec mesure et justesse. En fin stratège ou en minable vermine, le patron de « Bronx’s Trucks » fait la part belle aux valeurs de loyauté et d’honneur à ses employés, quand bien même il bafoue ces mêmes valeurs à ses propres fins. Cette sournoiserie dissimulée profite à ses ambitions toujours vives.
S’il est une chose que Leggio affectionne particulièrement, il s’agit de la musique et précisément de son immense collection de vinyles. Fin amateur de classique, sa collection rassemble également du country (Hank Williams, Johnny Cash, CCR, Willie Nelson), des crooners (Dean Martin, Tony Benett, Jerry Vale…), du rock de tout courant (The Doors, Elvis, Led Zeppelin, Black Sabbath…)
En vieil italo-américain accompli, Randy conserve une élégance indéniable. Il encourage d'ailleurs les siens à agir de la sorte. Son appétit n'est jamais très grand mais il n'en demeure pas moins exigent. Le vieil homme a le pas vif et assuré bien que ses promenades soient souvent solitaire. Son regard aiguisé ne laisse rien au hasard.